mardi 7 septembre 2021

Rythme

La semaine dernière c’était la rentrée scolaire, les enfants et adolescents sont retournés à l’école. Du coup on a l’impression que c’était la rentrée pour tout le monde. Paris s’est rempli ces derniers jours, tout le monde semble être rentré de vacances d'un seul coup. Mardi à la piscine on nageait à la queue leu leu et je ne faisais pas vingt mètres sans doubler une tortue, c’était pénible (d’ailleurs au bout d’un kilomètre de crawl je suis sorti, il n’y a aucun plaisir à nager dans ces conditions, c’est juste de l’entretien physique). Mercredi à la boulangerie j’ai du faire la queue pour acheter ma salade de pâtes aux épinards. Les trottoirs sont plein de gens qui marchent avec le nez dans leur portable et s’excusent quand ils rentrent dans une poubelle par inattention. Sur les pistes cyclables aux heures de pointe on avance roue dans la roue au ralenti derrière des nouveaux cyclistes qui sont incapables de serrer à droite et qui ont peur de tomber si on les double, on attend avec impatience que l’hiver arrive et que ces gens prennent le métro. Bref, Paris a retrouvé sa foule de parisiens individualistes qui ne pensent qu’à eux et t’agressent si tu oses leur faire une remarque.

J’adore Paris au mois d’août, c’est le meilleur moment pour apprécier la ville, même si toutes les boulangeries sont fermées (mais manger du pain n’est pas vraiment une nécessité). Avant je ne prenais jamais de vacances au mois d’août. Ça a un peu changé depuis que j’encadre une équipe, je suis soumis au rythme des vacances scolaires. Je n’ai jamais compris pourquoi le monde était à ce point calqué sur les rythmes scolaires. Après tout, beaucoup de personnes n’ont pas d’enfant ou ont des enfants suffisamment grands pour ne pas avoir à calquer leur rythme sur leurs vacances scolaires. Je n’ai pas d’enfant, mais je me retrouve à devoir prendre mes vacances en fonction de leur rythme parce que c’est le rythme de la société et qu’on ne part pas en vacances pendant les périodes de pointe. Avant je prenais mes grandes vacances en septembre, ce n’est plus possible. Dans la théorie je n’ai aucune obligation mais personne ne vit dans ce pays magnifique qu'est la Théorie et être absent au moment où toutes les décisions se prennent serait mal vu et préjudiciable.


Les parents qui ont des enfants qui doivent être à l’école à huit heures sont forcément des lève-tôt. Je n’ai pas d’enfant, mais j’imagine mal que des parents restent au lit le matin pendant que leurs enfants se préparent pour aller à l’école. Du coup les gens qui ont des enfants ont l’habitude d’être debout avant sept heures, comment s’étonner après de voir des mamies à l’ouverture des magasins quand on se dit qu’elles n’ont aucune urgence. Le rythme des journées est basé sur le rythme scolaire.

Se lever tard est le privilège des gens qui n’ont pas d’enfant. Je ne suis pas un lève-tôt. Je me couche rarement avant deux heures du matin, du coup l’idée d’être opérationnel à huit heures relève de l’utopie. En général je commence le boulot à 9h, ce qui veut dire en période de télétravail qu’à huit heures j’émerge à peine des bras de Morphée. Mais c’est la rentrée, et sur le front du Covid aussi. Dans les entreprises il faut retourner physiquement au boulot, la belle époque du télétravail à convenance touche à sa fin. J’avoue avoir beaucoup de mal à me réveiller pour être au bureau vers 9h. Les chats me regardent avec surprise quand je sors de mon lit avant huit heures. Mais il va bien falloir reprendre l’habitude de se lever plus tôt.

Il m’est arrivé de me lever tôt pendant la période de confinement. Mais en général je regardais ma montre, me demandais pourquoi j’étais réveillé si tôt, et me replongeais sous la couette pour un nouveau cycle de sommeil. Les réveils vont être difficiles les jours prochains…


Qu'est ce qui peut légitimer que le rythme de toute une société soit ainsi basé sur le rythme de ses enfants? Pourquoi tout le monde doit prendre sa voiture ou son vélo à la même heure alors qu'il n'y a absolument aucune logique derrière cette nécessité? Pourquoi je dois être au boulot à 9h et prendre mes vacances entre le 14 juillet et le 15 août, à Pâques, Noël et la Toussaint? Je travaille avec des pays qui ne sont pas sur le même fuseau horaire que la France et je n'ai pas d'enfant.

dimanche 29 août 2021

Barbe à papa

Quand son chef a allumé sa visio, elle a poussé un cri d'étonnement "oh, mais tu es barbu?" Ce n'était pas un étonnement positif, plutôt un cri d'effroi. Pendant cette période de télétravail obligé, beaucoup de barbes ont fleuri sur les écrans des visioconférences; qu'en restera t-il dans le monde d'après? A la fin du confinement, quand les gens sont retournés physiquement dans leur bureau, les barbes avaient disparu. Tout le monde n'a pas encore repris le chemin de l'entreprise, certains ont pris goût au travail à distance de leur maison de campagne. Mais quand tu es manager tu dois montrer l'exemple. Les cadres reviennent progressivement et leurs barbes ont disparu.

Je suis barbu depuis de nombreuses années. J'ai toujours aimé être barbu, je ne m'aime pas avec la peau nue. Je suis barbu et j'aime les hommes barbus. Dans le monde de l'entreprise, il n'y a pas beaucoup de barbus. Au niveau cadre ou cadre sup on ne porte pas la barbe, sauf dans quelques emplois très techniques où on est un peu plus souple sur les apparences physiques. J'avais un métier de spécialiste, la barbe que je portais était acceptable (mais bon, ça restait une barbe raisonnable qui ne dépassait pas les trois centimètres et n'envahissait ni les joues ni le cou) et la chemise n'était pas obligatoire.

J'ai changé de fonction il y a environ un an. Du coup je suis beaucoup plus en visibilité dans l'entreprise, je me suis rasé. L'augmentation annuelle qui a suivi a été la meilleure de ma carrière. Pourtant tous les matins quand je me regarde dans le miroir je me dis que ce visage sans barbe qui me regarde n'ai pas le mien. Mais pour progresser dans l'entreprise il faut être dans le moule, même si ce n'est que visuellement. Alors je me rase et je continuerai jusqu'à avoir atteint mon plafond de verre. Ensuite, qui sait, peut-être que je me laisserais à nouveau pousser la barbe? Ça peut paraître curieux qu'une évolution professionnelle se fasse en fonction des apparences et pas uniquement des compétences, d'ailleurs ça m'a toujours profondément choqué, mais il faut faire avec le système si on ne veut pas être mis de côté. Après tout les français ont bien élu un président juste parce qu'il était jeûne et que les médias le présentaient comme le gendre idéal...

A propos de président, peut-on imaginer un président barbu? Peut-on imaginer un chef d'entreprise barbu? Quand on choisit un président sur son apparence plutôt que sur son programme, la réponse est évidente. Et il est évident que la plupart des électeurs ne regardent jamais les programmes des gens qu'ils choisissent, tout le monde n'a pas la chance d'avoir un cerveau fonctionnel. Dans l'inconscient collectif, ne pas se raser est un signe de paresse. Les gens qui ne se rasent pas sont des gens qui ne prennent pas soin d'eux, des gens qui ne se respectent pas. Peut-on imaginer un sportif de haut niveau barbu?

On nous conditionne très tôt au non port de la barbe. Je me souviens qu'au service militaire tous les matins le chef de chambre vérifiait le rasage de tous les appelés. Quand on est adolescent, la fierté de pouvoir se raser est une étape importante dans le devenir un homme. Se raser c'est être un homme. D'ailleurs même les imberbes qui n'ont pas la chance de devoir se raser semblent le regretter, ce qui est tout de même le comble de l'absurde.

Se raser fait partie de la vie sociale. On se rase le matin, on se rase avant d'aller dîner en ville. Et on se rase avant d'aller au boulot. Ou alors on ne respecte pas le pacte social, on est un rebelle ou un dangereux anarchiste, peut-être même un communiste, au minimum un gauchiste. Dans le monde de l'entreprise, être barbu à moins de 60 ans, c'est accepté d'être soit un rebelle soit un loser sans ambition sociale.

Dans les bouleversements qu'on apporté cette période de confinement et de télétravail forcé, de nouveaux usages sont apparus. Si au début les gens s'habillaient pour allumer la caméra de leur visioconférence, on a vu des assouplissements au fil du temps. Les cravates se sont faites moins systématiques et les joues moins rasées. Va t-on enfin comprendre que ce n'est pas l'habit qui donne les compétences? Si cette crise sanitaire pouvait au moins assouplir certains usages rétrogrades, ce ne serait pas une mauvais chose.


samedi 30 janvier 2021

Nouvel an, nouvel espoir?

Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas écrit sur ce blog depuis bien longtemps. L'année 2020 est une année qui pour moi restera comme un tournant dévastateur dans l'évolution de la pensée humaine. La population a majoritairement accepté qu'on pouvait enfermer des gens en bonne santé sous le prétexte qu'ils pourraient être malades à leur insu d'un virus dont le taux de mortalité est inférieur à 1% et n'est gênant que pour des gens déjà malades (le terme officiel est "co-morbidité") et d'un âge certain (moyenne des gens qui meurent à 85 ans, soit plus que l'espérance de vie en France). Je suis quelqu'un de très raisonné, je laisse peu de place au pathos dans mes prises de position, et il y a pour moi une absurdité certaine à arrêter le monde de vivre pour sauver une poignée de personnes qui risquaient de mourir même sans le virus.

Nous allons bientôt avoir un an de recul par rapport aux impacts de ce virus. Nous n'avons pas constaté les millions de morts qui étaient annoncés, nous n'avons pas constaté de surmortalité incommensurable par rapports aux autres années. En fait le seul endroit où le nombre de morts essaie d'effrayer, c'est dans les média, cette pandémie est avant tout une pandémie médiatique. Et pourtant les gens continuent à avoir peur, alors que des centenaires ont survécu à cette maladie.

Je ne suis pas masochiste. Ce que j'écris ici me vaut régulièrement des insultes et des souhaits de mort sur les réseaux si peu sociaux. Je vais mourir un jour, aucun doute à ce sujet, nous allons tous mourir un jour. Mais concrètement j'ai plus de probabilité de mourir de violences policières que de ce virus, et ça ça ne gêne personne. Les gens me traitent de complotiste, alors que je ne vois vraiment pas de quel complot je pourrais parler. On m'a traité de trumpiste, alors que je n'ai évidemment aucune affinité avec Trump. On m'a traité d'anti-vaccins, alors que je n'ai jamais exprimé aucun commentaire sur un vaccin et que mon carnet de vaccinations est à jour. En résumé, me faire insulter gratuitement par des gens qui n'ont aucun argument me fatigue et donc je laisse courir. Tu as envie de vivre avec un masque pour protéger une mamie dans une maison de retraite médicalisée avec laquelle tu ne seras jamais en contact, fais toi plaisir! Tu as envie de te badigeonner les mains avec de l'alcool toutes les dix minutes, fais toi plaisir! Mais en quoi ce que font les autres peut-il t'importer s'il ne sont pas d'accord avec toi?

A ce jour tous les pays d'Europe ont eu des réactions différentes face à ce virus. Certains n'ont pas confinés. Certains ont confiné avec des règles différentes. On a vu des pays avec des couvre-feu qui ne commençaient pas avant 23h. Il y a des pays d'Europe où les musées et les cinémas n'ont jamais été fermés. Il y a des pays où le port du masque n'a jamais été obligatoire en extérieur. Chacun a fait un peu ce qu'il voulait. Cependant au final le résultat est à peu près le même partout. La France, qui est le pays qui enorgueillit d'avoir pris les mesures les plus coercitives, est au final le pays qui a le plus fort taux de mortalité. Alors à quoi ça sert?

Pendant ce temps on n'a toujours pas essayé de soigner les gens, on n'a pas rajouté un seul lit d'hôpital en plus. Bien au contraire, on continue à en supprimer. On ne soigne pas, on dit aux gens de prendre du paracétamol et de rester chez eux, et on espère que tout va se passer tout seul. N'est-ce pas une insulte intellectuelle?

Le pire c'est qu'il y a quand même des gens qui sont intimement convaincus que les gens qui ont attrapé ce virus sont forcément des gens qui n'ont pas respecté les gestes barrière. Comment en est-on arrivé à un tel niveau de défaillance cognitive? Sans compter que cette maladie a tendance à se répandre prioritairement dans les maisons de retraite et les hôpitaux, des endroits où les gens sont très peu en contact avec l'extérieur; à quoi sert alors de porter un masque quand on se promène dans la rue?

Traditionnellement en janvier on se souhaite une bonne année. Même sans avoir beaucoup d'espoir, je vous souhaite d'arrêter d'avoir peur parce qu'un grand-père est mort dans le village d'une de vos connaissances et d'arrêter de penser que tous vos malheurs sont imputables à un tel ou une telle qui ne respecterait pas les gestes barrière. Vous êtes les seuls responsables de votre santé et de votre système immunitaire, soignez votre santé et tout ira bien.

mardi 12 mai 2020

Porte-avions

Imaginons un endroit complètement isolé du reste du monde, mais un endroit de suffisamment petite taille pour que toutes les personnes qui y sont soient forcément en contact de façon plus ou moins régulière. Introduisons dans ce monde clos un virus pour en étudier sa propagation et sa mortalité et laissons mijoter quelques temps. Tout chercheur rêverait de pouvoir faire ce genre d'expérience, mais ce n'est pas possible, pour des raisons éthiques évidentes.

Cependant la réalité dépasse parfois nos rêves les plus fous et fait parfois ses expériences sans nous demander notre avis ou tenir compte de notre sens de la déontologie. Cette expérience elle a eu lieu et elle a défrayé la chronique au début de la pandémie. C'est l'histoire du porte-avions Charles de Gaulle qui a été contaminé par le virus à la mode ces jours-ci. Des centaines de personnes entassées les unes sur les autres et soumises à un virus mortel dans un endroit clos, la logique voudrait qu'ils soient tous morts si on croit la dangerosité médiatisée de ce virus. Pourtant ça n'a pas été le cas.

En fait, je me disais en déambulant dans les rues de Montmartre pendant mon heure de sortie quotidienne auto-autorisée que je n'avais pas entendu dans les médias que des marins seraient morts suite à cette contamination. Pourtant il est évident que si ça avait été le cas, l'événement aurait forcément été médiatisé. Ça m'a interrogé. Aussitôt rentré chez moi, j'ai fouillé sur internet pour essayer de trouver des réponses.

Ce que j'ai trouvé était assez édifiant. D'abord j'ai trouvé qu'ils n'avaient pas tous été contaminés. Dans un espace aussi restreint, où les gens vivent vraiment les uns sur les autres, dorment ensemble, mangent ensemble, respirent le même air recyclé, utilisent les mêmes espaces sanitaires, se côtoient nuit et jour, jour et nuit, tous n'ont pas été contaminés. L'étude épidémiologique a même trouvé qu'il n'y avait pas eu une seule contamination initiale, mais au moins trois souches différentes. Pourtant tous n'ont pas été contaminés. Ils sont restés ensemble pendant des semaines en mer, le virus a eu tout le loisir de se propager, mais tous n'ont pas été contaminés, alors qu'aucune mesure de protection n'a été prise sur le bateau. Du coup ça décrédibilise tout de même beaucoup l'énorme contagiosité avec laquelle les média nous bassinent en permanence. Sur grosso modo 1500 personnes, seules 60 à 70% auraient été contaminées.

La suite est encore plus édifiante. On penserait que tous ces gens contaminés auraient été hospitalisés dès leur arrivée à terre, vu la dangerosité affichée du virus; et bien non. La majorité est tranquillement rentrée chez elle comme si de rien n'était. Sur le millier de marins contaminés, seules 20 à 30 personnes auraient été hospitalisées. Cette maladie qui paralyse le monde entier et enferme les gens chez eux apparemment dans la grande majorité des cas ne nécessite même pas un petit séjour à l'hôpital. C'est fou non?

A ce jour, aucune des personnes contaminées sur ce porte-avions n'est morte. Du coup on se pose quand même des questions. Comment est-ce possible? Et si c'est possible, comment peut-on justifier cette terreur mondiale pour une maladie qui tue si peu? Comment peut-on même en accepter la réalité? Je ne comprends pas.

mardi 5 mai 2020

On meurt!

Ce que semble avoir découvert les gens pendant cette crise du coronavirus, c'est que les gens meurent. Oui, personne ne s'en doutait avant, mais les gens meurent. C'est flippant tout de même, non? Tous les jours on nous décompte le nombre de morts qui ont été emportés par ce coronavirus du moment, et tous les jours les gens tremblent d'effroi et s'émeuvent que des gens meurent. Dans d'autres circonstances, on pourrait trouver ça risible.

Je l'ai déjà écrit mais je vais me répéter: en France il meurt grosso modo tous les ans en moyenne 600 000 personnes, soit 50 000 par mois ou 1600 par jour. Jusqu'à présent je n'ai jamais entendu qui que ce soit s'alarmer que 1600 personnes meurent tous les jours. Alors pourquoi toute cette psychose aujourd'hui quand on nous annonce qu'une, deux ou trois centaines de personnes sont mortes du coronavirus? Qu'est-ce que ça a d'extra ordinaire en dehors du fait qu'on publicise ces morts? Et pourquoi publiciser ces morts plutôt que d'autres? On ne meurt plus d'autre chose? La manipulation pour semer l'effroi est grossière (je précise avant qu'on ne me saute dessus que je ne suis pas en train de dire que ces morts n'existent pas).

Ce qui semble avoir également choqué les gens, c'est le nombre de morts dans les Ehpad; plus de la moitié des morts ont eu lieu dans ces espaces de fin de vie. Mais est-ce vraiment une surprise de trouver plus de morts dans un endroit où on regroupe des gens qui sont dans les dernières années de leur vie? Il faut tout de même se remémorer qu'on ne va pas dans un Ehpad quand on est en pleine santé, ce ne sont pas des colonies de vacances, on en ressort rarement sur ses deux jambes. Les gens n'aiment pas qu'on utilise le terme de mouroir, mais ce sont tout de même des endroits où on finit un jour ou l'autre à mourir. Mourir dans un Ehpad n'a rien d'anormal ni de surprenant, c'est le cours normal des choses.

On n'a voulu nous émouvoir, on m'a attaqué pour mon cynisme quand je dis qu'à partir d'un certain âge il n'est pas anormal de mourir. Mais est-ce que les gens connaissent l'espérance de vie en France? A en entendre certains, tout le monde arriverait facilement à avoir la centaine d'années... En France l'espérance de vie actuelle est de 82 ans. Je vous laisse chercher qu'elle est l'âge moyen des gens qui meurent du coronavirus.

A ce jour je ne comprends pas en quoi cette maladie est un tel danger. Elle tue à 60% des gens qui ont plus de 80 ans (je rappelle que l'espérance de vie est à 82 ans chez nous), elle n'est absolument pas une menace, pas plus que n'importe quelle autre maladie. Au final je crois que les gens ont surtout un gros problème avec la mort. Ils font comme si elle n'existait pas et il suffit qu'on leur rappelle qu'elle existe pour qu'ils deviennent hystériques. Nous allons tous mourir un jour, ne l'oublions pas, mourir est une chose normale. Nous avons tous les jours autour de nous des gens qui naissent et meurent, ne pas en être conscient est assez curieux.

mardi 28 avril 2020

Les bienfaits du confinement

L'avantage du confinement, c'est que vous pouvez manger n'importe quoi. Non seulement vous pouvez, mais en plus votre corps, soumis au stress, vous le demande. C'est la nourriture refuge, la nourriture plaisir, on ne mange pas pour se nourrir mais pour se rassurer. Du coup on ne mange pas des aliments nutritifs, des fruits et légumes, mais des aliments qui nous rassurent, qui répondent à nos addictions aux sucres et à la malbouffe. En général les victimes de grignotage compulsif ne mangent pas des bâtonnets de carotte ou des bouts de pommes. Les pénuries de farine observées dans certains supermarchés sont assez explicites, on mange des produits bourratifs qui n'apportent aucun éléments nutritifs. On n'a pas observé de pénuries de fruits ou de légumes. Evidemment, il n'y a rien de bénéfique dans cette alimentation.

Un des autres avantages de ce confinement, c'est qu'on peut boire tout ce qu'on veut comme alcool, et apparemment les gens ne s'en privent pas. Besoin d'évasion, besoin d'oublier une réalité mortifère qu'on nous assène par tous les moyens possibles, ce serait presque compréhensible. Evidemment, tout le monde sait qu'une consommation excessive d'alcool n'apporte rien de bénéfique à notre organisme.

Un autre avantage encore, c'est qu'il n'est plus nécessaire d'acheter des crèmes protectrices pour lutter contre les effets néfastes du soleil puisque vous ne sortez pas. Bien sûr vous savez que l'exposition au soleil est tout simplement vitale pour que votre métabolisme fonctionne correctement mais peu importe. Après tout, si votre corps s'affaiblit et que vous devenez faible et dépressif, ce n'est pas grave comparé à la possibilité d'être exposé au méchant virus.

Plus besoin de faire du sport, personne ne verra votre corps qui s'élargit jour après jour. Vos muscles fondent, votre graisse s'étend, peu importe. Après tout, vous pouvez passer votre journée au lit sans rien faire, ce serait dommage de ne pas en profiter. Bien sûr c'est néfaste au bon fonctionnement de votre corps, bien sûr ça fait baisser vos défenses immunitaires, mais peu importe, vous êtes à l'abri au chaud dans votre lit.

En plus c'est super, vous pouvez maintenant passer votre temps à jouer avec votre smartphone ou votre ordinateur, vous pouvez regarder des films toute la journée, vous pouvez compenser votre manque d'exposition au soleil par une exposition à cette superbe lumière bleue qui détruit vos cycles internes. D'ailleurs on s'en fout des cycles, qu'il fasse jour ou nuit c'est idem pour regarder un film ou jouer en ligne. Votre exposition aux ondes et au wifi n'a jamais été aussi intense et continue? Et alors, vous n'êtes pas un poulet dans un micro-ondes, vous êtes plus fort que ça.

En fait, si on y regarde bien, le confinement c'est le meilleur moyen pour faire baisser le système immunitaire des gens, pour les affaiblir. Sédentarité forcée, on perd du muscle, on prend du poids, on ne canalise plus ses émotions (les violences intra-familiales sont en explosion), on déprime (la consommation d’anxiolytiques elle aussi est en explosion, parfois les gens vont jusqu'au suicide). En plus on a un gouvernement qui utilise tous les moyens possibles pour instaurer un véritable climat de peur, de guerre. On décompte les morts au jour le jour, on te rappelle que tu peux être contaminé dès que tu mets le pied dehors, et même sans mettre le pied dehors si tu croises quelqu'un qui vient de l'extérieur, la psychose absolue. Avec un régime pareil, même les personnes en excellente santé peuvent faire une crise cardiaque en deux temps trois mouvements. Bref, on te donne tous les moyens de mourir sans même être atteint par le méchant virus.

On sait aujourd'hui qu'on est face à un virus qui ne tue que peu et que des gens déjà affaiblis par d'autres maladies (facteurs de co-morbidité qu'ils disent) et la seule chose qu'on nous propose c'est de faire baisser volontairement notre système immunitaire. Restez devant la télé, mangez de la junk food, prenez dix kilos, et vous serez prêt pour aller à la morgue, même pas besoin d'un méchant virus. Et en plus, vous êtes tellement de plus en plus faible qu'il vaut mieux rester chez vous, parce que vous serez de moins en moins capable de vous défendre contre le moindre rhume (la deuxième vague qu'on nous prépare?).

Pourquoi? On aurait pu choisir de nous faire un décompte des gens qui ont été touchés par ce virus et qui n'en sont pas morts, ils sont très très nombreux. On aurait pu choisir de compter les gens qui ont été hospitalisés et qui sont sortis de l'hôpital sur leurs deux jambes et pas entre quatre planches. Pourquoi ce décompte morbide? Pourquoi cet acharnement à créer un climat mortifère et une atmosphère délétère? Je ne comprends pas. Et je préfère ne pas comprendre, les théories du complot sont assez nombreuses à courir un peu partout. Mais surtout, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi majoritairement la population accepte des mensonges aussi grossiers sans réagir, accepte d'être enfermée et immobilisée en donnant son consentement. Ça vraiment je n'arrive pas à le comprendre.

mardi 21 avril 2020

Prison à vie?

Un jour, sans trop savoir pourquoi, on nous annoncé du soir au lendemain qu'on serait confiné, emprisonné à domicile. Les gens ont accepté, personne n'a protesté. Les quarantaines précédemment observées étaient de deux semaines, rien d'insurmontable. Curieusement, cinq semaines plus tard, nous sommes toujours enfermés. Comment peut-on comprendre un enfermement si long pour une maladie dont le temps d'incubation ne dépasse pas les quinze jours?

On ne comprend pas. Comment une maladie qui se propage de personne à personne, qui nécessite un contact direct, peut-elle être aussi présente si longtemps après alors que les gens sont enfermés? Ou alors, peut-être n'est-elle pas si présente que ça, il semblerait que la partie de la population ayant été exposée au virus soit finalement ridiculement faible. 

Pourtant l'état a laissé le virus se propager tranquillement, autorisant des déplacements au départ des zones sensibles vers des zones vierges de tout virus. L'annonce du confinement a été accompagnée d'une ruée vers les gares, une grand partie de la population trouvant que c'était le moment idéal pour se promener. Et puis, puisqu'on confine toutes les régions sans discrimination, même celles qui n'ont pas vu un seul malade, pourquoi ne pas propager le virus un peu partout? On peut sérieusement se questionner sur la façon dont ce confinement a été mis en place.

Et on se questionne aujourd'hui sur la façon dont on va en sortir. On se rend compte que le gouvernement n'en a encore aucune idée. Il n'y a pas eu assez de malades pour développer une soit-disant immunité collective nous disent les autoproclamés scientifiques. Doit-on laisser les gens sous cloche jusqu'à l'arrivée du traitement salvateur? Le vaccin n'est pas possible de façon immédiate; d'ailleurs est-il vraiment l'unique solution? On n'a pas de traitement nous dit-on. Mais a t-on besoin d'un traitement pour une maladie qui se soigne simplement par du repos? On se demande...

En attendant des gens se retrouvent au chômage, à la rue, ont faim, et on se demande vraiment ce qui peut légitimer cela. On nous parle de masques obligatoires, de distanciation sociale, et on se demande à quoi peut bien servir la distanciation si on a tous un masque sur le visage. On pense que ce virus qui a tant de mal à se répandre va nous sauter dessus à travers nos masques? On serait en train de regarder un film, on trouverait le scénario faiblichon et invraisemblable. Mais ce n'est pas un film. Et des gens trouvent ce scénario crédible. Pour moi ce confinement n'a aucune légitimité à être prolongé, il n'a déjà que trop duré. On ne peut pas enfermer les gens à la moindre alerte supposée.